Cette protestation devant le Maître du monde ne conduit ni au désespoir ni au reniement de la foi. Car si nous sommes dans la souffrance, Lui aussi est dans la souffrance. Le Juif et le Maître du monde sont tous les deux enfermés dans la destruction. Il est interdit à l’homme de se sentir isolé, d’étudier pour lui-même, de penser pour lui-même, de pleurer pour lui-même, il ne doit le faire qu’ensemble avec le Maître du monde, car sa souffrance est aussi celle du Saint-Béni-Soit-Il.
(Paragraphe suivant : 4.2. Être fier qu’un Juif est fils de roi)