1.2. Le salut qui suit la souffrance

Yaakov notre père lutta toute la nuit contre l’ange, contre le ‘Prince d’Essav, et à la fin il lui dit :

Je ne te laisserai partir que si tu m’as béni.  [Genèse 32, 26]

Pourquoi Yaakov avait-il besoin de la bénédiction du Prince d’Essav ? N’avait-il pas été béni par le Saint-Béni-Soit-Il ? –

“Les actions des pères sont un signe pour les fils” : après que Yaakov eut lutté avec l’ange, et qu’il fut blessé au creux de la hanche, l’ange demanda à partir. Alors Yaakov pensa : la même chose arrivera-t-elle à mes fils ? Est-ce qu’après avoir enduré des souffrances et des blessures, leur délivrance ne sera que cela ? – que leurs ennemis ne pourront pas les vaincre, et que mes fils reviendront à leur situation d’avant les malheurs ? Est-ce que nous ne retirerons aucun avantage de tous ces malheurs ? Certes non : “je ne te laisserai partir que si tu m’as béni”, pour qu’après les épreuves Dieu les délivre d’une délivrance venue d’en-haut, et qu’Il ne les fasse pas seulement sortir de leurs malheurs.

[Vayichlakh 5701/ 1940, p.13]


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