‘Chalom’ n’est pas bien traduit par le mot ‘paix’. Ce terme hébreu dérive de la même racine que ‘chlemout’, qui veut dire ‘perfection’. Le chalom est une ‘hachlama’, c’est-à-dire une complémentarité, il implique la notion de la diversité naturelle, celle de la richesse des différences. Le chalom n’est donc pas l’expression d’une politesse “cosmétique” et superficielle. Il implique la compréhension profonde que dans toute différence, y-compris celle du rival idéologique, il y a forcément une parcelle de vérité, puisque rien n’existe qui n’a été créé par Dieu. Et c’est la réunion et la complémentarité de toutes ces parcelles qui permettent de constituer le chalom.