La Terre nous garde de l’aliénation


Rav Moché Kalfon Hacohen  (Djerba 1874 – 1950)


C’est pourquoi, dans sa volonté que son peuple soit son lot et sa propriété inaliénable, un peuple distinct des nations, l’Éternel nous a gratifiés également de l’héritage de la Terre. Car sans elle (notre Terre de sainteté), exilés que nous sommes dans un pays d’étrangers, nous nous assimilerions peu à peu parmi eux, à Dieu ne plaise. Ainsi vont les choses : la vitalité de la nation dominante, celle à qui appartient la terre, amoindrit peu à peu celle de l’étranger qui vient y habiter, et après quelques générations, cet étranger sera absorbé par elle, n’ayant plus aucun signe distinctif particulier.

[‘Darké Moché’, section hebdomadaire ‘Vaera’]