Dans le livre ❛Maguid Mécharim❜ de Rabbi Yossef Karo, l’auteur du Choulhan Aroukh, il est écrit qu’au moment où nous mangeons nous fléchissons, et que pour cette raison nous faisons précéder Pourim d’un jeûne, afin d’y entrer avec dignité [Parachat Vayakhel]. Dans le livre ❛Kav Hayocher❜ il développe davantage, et il dit qu’on doit craindre de venir à fauter à cause du manger et de la boisson à Pourim ; c’est pourquoi on a fait précéder Pourim d’un jeûne, comme segoula pour être sauvés de la faute, et grâce aux prières et aux supplications pendant le jeûne d’Esther nous éveillons un mérite.
Il est écrit aussi que les jeûnes de ❛chéni-hamichi-chéni❜ [2 / 5 / 2] qui suivent les fêtes sont là pour expier les fautes éventuelles suite aux excès de manger et de boisson pendant les fêtes [Choulhan Aroukh, Orah Haïm, § 492, 1].