4.5.b- Un peuple sans grandeur


Il y a quelques années eut lieu le deux centième anniversaire de l’indépendance des États-Unis d’Amérique. Leurs fondateurs voulaient vraiment sincèrement édifier un état idéal. Des gens qui étaient persécutés dans leur pays d’origine les abandonnèrent pour trouver refuge en Amérique. Ils dirent : “Nous sommes tous des réfugiés, nous avons tous souffert, construisons ici un état honnête, voué à la vérité et à la justice. Tout homme pourra trouver sa place ici, quel que soit son peuple, sa race et sa religion” – de belles et bonnes intentions. Il y avait un grand enthousiasme, et pendant des dizaines d’années on se passionna là-bas et dans le monde entier pour cette entreprise.

Et maintenant ? Il est douteux que les États-Unis soient vraiment un état idéal. Certes, il n’est pas pire que d’autres, mais il n’est pas meilleur non plus. On ne peut pas dire que ce soit un état qui avance à la lumière de l’idéal divin. Certes, il est écrit sur le dollar “In God we trust”, mais dans les faits les Américains n’ont pas réussi à édifier un état idéal. C’est un état plongé dans la course à l’argent et la vacuité des valeurs (on dit ironiquement : ‘America’ = ‘Am reik’ = ‘peuple vide’). Ce n’est certainement pas une ‘grande nation’.

Avec l’apparition d’Avraham, l’humanité arrive à maturité. L’ère historique est arrivée, où l’on peut commencer de s’occuper de la formation d’un peuple saint.


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