Q : Mais la réalité ne ressemble pas à ce que le Rav écrit ! – R : Bien sûr que ce n’est pas évident, sinon il n’y aurait pas besoin d’Orot, il suffirait de lire le journal ! Ce livre des ‘Lumières’ nous apprend justement ce qu’est la réalité derrière les apparences. Il nous apprend que la force intérieure invisible, inconsciente, qui pousse la nation à revenir à Sion, n’est autre que l’envie de vivre la Thora dans son intégralité.
Q : Mais ce n’est pas comme cela que parlent les sionistes ! – R : Il n’est pas question ici de ce qu’ils disent, ni de ce qu’ils expriment, car sinon, comme nous l’avons dit, il suffirait de lire le journal ! On parle ici de ce qui se trouve “dans la profondeur du cœur, dans ses chambres les plus pures et les plus saintes”.
Q : L’État d’Israël n’est-il pas un état de renégats ? – “Nous ne croyons pas au régime des sionistes, et nous ne tenons pas compte de leurs lois” ! – R : C’est faux, c’est un état de croyants. Où l’étude de la Thora est-elle aussi développée et florissante que dans la Terre d’Israël, qui est remplie de yéchivot et de séminaires ? Ces ‘renégats’ ne sont pas vraiment des renégats, ils ignorent eux-mêmes d’où vient tout cela, ils ne connaissent pas ‘l’inconscient collectif’ de la nation. Pour accéder à l’inconscient de l’homme, il faut connaître ses rêves. Et quels sont les rêves de la Nation d’Israël ? – “Chant des degrés : quand l’Éternel ramena les captifs de Sion, nous étions comme des rêveurs” [Psaumes 126, 1]. Voilà quels sont nos rêves ! Un jour, le Président des États-Unis George Bush nous réprimanda : “Cessez de rêver du ‘Grand Israël’” ! Deux Talmidé Hakhamim lui répondirent : “Jusqu’à présent, nous savions que les Américains voulaient nous dire ce que nous devons faire, mais jamais encore ils ne nous avaient dit de quoi nous devons rêver… Il nous faut donc vous faire savoir que nous continuerons de rêver, car bien avant la naissance de l’Amérique nous rêvions déjà du retour à Sion, et nos rêves se réaliseront un jour, alors que l’Amérique n’existera plus…” [Mahon Méïr Béahava Ouvé-émouna, Simhat Thora 5767].