Sioniste

Avril 2018 : Etre sioniste, comment ?

Je suis sioniste : l’hébreu est notre langue, celle dans laquelle nous prions D., celle aussi dans laquelle nous voulons que nos enfants parlent. Le légumier ou le banquier interpellent : “mon frère…”. C’est vrai, nous sommes tous frères.

Je suis sioniste : Nos enfants pour la plupart irons rejoindre les rangs de Tsahal pour défendre Israel ou les bancs de la Yeshiva pour prier pour nous.  

Je suis sioniste : Nous avons des droits sur cette terre. Ces gens pourchassés, opprimés ont le droit a leur nation, avec un F16 en prime. Israël ne s’est pas construite dans le but de faire disparaître l’antisémitisme, mais pour ne plus avoir à rendre compte à quiconque et vivre son rêve Sioniste en paix !

Je suis sioniste : Nous sommes souvent en guerre et nous prions sans cesse pour que les attentats cessent et malgré tout, nous éprouvons un profond sentiment de chance de vivre ici notre idéal sioniste !

Je suis sioniste : On peut faire le Tour du Monde, mais pour nous,  Tel Aviv reste la ville la plus amusante, la Mer Rouge la mer la plus bleue, les tunnels derrière le Kotel, la ballade la plus émouvante. Jerusalem la plus belle Capitale du monde ! 

Je suis sioniste : Nous faisons partie d’une toute petite minorité oppressée depuis la nuit des temps et qui a pourtant influencé l’humanité plus que n’importe quel autre peuple au monde. Pendant que les autres ont investis toute leur énergie dans le feu et le sang, nous avons eu l’intelligence d’investir dans l’intelligence. Une intelligence sioniste !

Je suis sioniste : Etre sioniste nous est naturel comme il nous est naturel d’être fils, papa ou maman. Notre cœur sioniste est ne bien avant nous : il est ne la ou nous ancêtres cherchaient a comprendre pourquoi le monde nous en voulait autant … 

Je suis sioniste : Nous sommes responsables de l’avenir du notre Etat sioniste pour nos enfants. Nos pères ont créés ce pays dans des circonstances quasi impossibles pourtant ils ne se sont pas contentés de survivre. Ils ont fondés un pays basé sur des valeurs humaines et morales. Notre idéal sioniste.

Mars 2018 : Pourquoi le Rav Kook a consacré toute son énergie à renforcer le mouvement sioniste religieux et à approfondir les racines spirituelles du mouvement de renaissance nationale.

Bien que le Rav Kook  puisse être considéré comme l’un des penseurs les plus originaux et les plus sionistes du judaïsme contemporain, ses ouvrages restent souvent assez mal connus du public français. Le professeur Gross avait commencé à combler cette lacune en publiant une traduction commentée de son livre Orot haTeshuva ( Les lumières du retour, Albin Michel 1998), sur la repentance,spirituelle et religieuse, présentée dans la perspective des changements  intervenus dans l’histoire juive, sioniste et universelle au cours du siècle dernier. De même, il lui a semblé utile de présenter au public français les réflexions que le Rav Kook, sioniste dans l’âme et dans les actes, a consacré à l’explication des différentes étapes de l’histoire d’Israël depuis la formation du peuple jusqu’à nos jours. Cette philosophie de l’histoire devrait permettre de mieux comprendre  la signification  politique certes, mais aussi et surtout spirituelle,  du mouvement sioniste, et de la renaissance de la nation sioniste juive sur sa terre. Face à la stigmatisation et à la délégitimation de l’État d’Israël, ce message sioniste s’impose avec plus d’urgence !

L’enseignement du Rav Kook  continue à  inspirer, dans des sens divers d’ailleurs, les démarches  du parti sioniste religieux.

Le Rav Kook, l’un des pères du mouvement sioniste

Le Rav Kook est considéré comme l’un des pères du mouvement sioniste religieux, un immense érudit en Torah, qui n’a pas suivi l’appel de certains Rabbins de ne pas monter en Erets Israël. Comme Grand Rabbin de “Palestine” il n’a pas ménagé ses efforts pour concilier les contraires.

Ceux qui ont profité de son soutien sont d’abord les pionniers et les agriculteurs à 99% sionistes mais complètement laïcs et souvent même antireligieux. Cet appui, même s’ils ne l’ont quasiment jamais avoué, leur a été d’une aide précieuse et indispensable. Le Rav sioniste voyait en ces pionniers tout d’abord des Juifs qui travaillaient la Terre sainte. Ces laboureurs et ces bâtisseurs étaient pour le Rav sioniste des membres à part entière de la prochaine et finale rédemption.

Animé d’un fort amour sioniste, il monta en Erets Israël en 1904 et devint Grand Rabbin de la Ville de Yaffo et des Mochavot (petites villes nouvelles). Il considérait le commandement sioniste de vivre en Terre Sainte comme parmi les plus importantes, et voyait le rejet de la Torah de la part des pionniers comme un signe d’une révolution et d’un retour proche à la Torah et de la reconstruction du Judaïsme après l’exode.

En 1913, première tournée composée des rabbins de Jérusalem et du Rav Kook dans les villages agricoles environnant Jaffa et en Galilée. Pour la première fois depuis des siècles les Juifs peuvent travailler la terre de leur main et s’en nourrir et qui plus est en Terre Sainte. Le mouvement sioniste est encore loin de faire l’unanimité chez les Juifs. Montent en Terre Sainte, 35 000 Juifs entre 1882 et 1903, 40 000 entre 1904 et 1914 alors qu’il y a 10 millions de Juifs dans le monde. Les sionistes sont donc minoritaires. Pour le Rav Kook, il n’y a aucun doute : le mouvement sioniste est l’avenir, il initie la Rédemption annoncée par les Prophètes.

En savoir plus sur la pensée sioniste du Rav Kook sur http://www.ravkook-lumieres.com