Note 4.100 – Synagogues et lieux d’étude sont des ‘ambassades’ de la terre d’Israël

Le Rav lui-même a dit que lorsqu’il était à la yechiva de Vologine, il se sentait comme s’il était en terre d’Israël [Léchlocha BéÉloul (I), p. 7 ; Sihot Hareïya du Rav Moché Tsvi Néria, p. 105].

De même, nous trouvons dans la Guemara de Berakhot [8a] :

Ils dirent à Rabbi Yohanan : ‘il y a des hommes d’âge vénérable à Babylone’. Il s’étonna et dit : ‘il est écrit : « Pour que vos jours et ceux de vos enfants se prolongent parmi vous sur la Terre » [Deutéronome 11, 21] – mais en-dehors de la terre d’Israël, non’ ! Ils lui dirent : ‘ils arrivent tôt et restent tard à la synagogue’. Alors il leur dit : ‘c’est à cause de cela !’”.

Ainsi, les synagogues et les maisons d’études en-dehors de la terre d’Israël constituent une sorte de ‘succursale’ de la terre d’Israël [ce qui fait bénéficier ceux qui les fréquentent de la promesse ‘que leurs jours se prolongent’, réservée aux habitants de la terre d’Israël – NdT].

C’est dans le même ordre d’idées que, selon la législation internationale, une ambassade étrangère a le statut de possession extraterritoriale du pays concerné.