Note 7.156 – L’éclairage de la spiritualité intérieure transparaît parfois vers l’extérieur

Il est clair que ‘l’allumage’ des lettres de l’âme dépend du degré d’accomplissement de la mitsva, à quel point elle est faite au nom du Ciel et avec abnégation. Il arrive parfois que cette lumière intérieure de l’âme se dévoile même à l’extérieur dans la réalité physique.

C’est ce qui est arrivé à Moché notre maître :

“Les Benei Israël virent le visage de Moché : la peau du visage de Moché était rayonnante ; et Moché remit le voile sur son visage jusqu’à ce qu’il retourne parler avec [Dieu]” [Exode 34, 35]. 

De même, la Guemara raconte :

“Une princesse dit à Rabbi Yéhouda : ‘Tu enseignes imbibé [d’alcool]’ ! [Rachi : comme elle voyait sa face resplendissante, elle pensait qu’il s’était enivré.] Il lui répondit : ‘Croyez-moi, je n’y goûte pas, sauf pour le kiddouch, la havdala et les quatre verres de Pessah, et j’ai les tempes dans un étau depuis Pessah jusqu’à Chavouot. Mais : « La sagesse de l’homme illumine son visage » [Ecclésiaste 8, 1]’…” [Nedarim 49, 2]. 

Le visage de Rabbi Yéhouda était resplendissant parce que sa sagesse intérieure rayonnait vers l’extérieur…