Nous aimons chaque millimètre de la terre d’Israël. Quand le précédent Rabbi de Habad, Rabbi Yossef Itzhak Schneerson, s’enfuit de Russie en Amérique, il passa par Israël et il y rencontra, entre autres, le Rav Kook. Le Rav lui dit que l’amour de la terre d’Israël touche toute parcelle de cette terre :
“À chaque pas que nous faisons sur notre terre sainte, même si nous foulons le sol d’un village lointain des confins du pays, nous devons éprouver une grande joie et ressentir le charme de la sainteté comme si nous étions dans les lieux les plus consacrés.
“Rabbénou Achtori Haparhi explique dans le livre ‘Kaftor Oufrah’ : quand des astronomes découvrent une nouvelle étoile jusque là inconnue de l’œil humain, ils font un grand tapage autour de cet événement pourtant sans conséquences dans la réalité : pas la moindre petite plante ne tirera bénéfice de cette découverte. Mais cela n’empêche pas les passionnés d’astronomie de donner beaucoup d’importance à cette découverte, à cause de leur amour de la science. C’est la même chose pour nous, quand nous éprouvons l’amour de la terre d’Israël à chaque rencontre avec un nouveau point de peuplement, fût-il le plus éloigné” [publié dans la brochure ‘Le Réïya Kook’ du Rav Chmouel Baroukh Schulman, p. 55].
Il y avait des Juifs qui, tous les jours de leur vie, gardaient dans leur poche un petit sac contenant un peu de poussière de la terre d’Israël, pour pouvoir, quand leur temps serait arrivé, être enterrés avec cette terre sainte. Il faut comprendre que la terre d’Israël n’est pas aimée seulement dans son ensemble, mais que chaque grain de sa poussière est cher à notre cœur. C’est comme un mari qui aime sa femme, pas seulement de façon générale, mais qui aime chacun de ses doigts, de ses cheveux et de ses ongles.
Voir la note 1.26, sur l’amour des Anciens pour la terre d’Israël.